15 août 2011

Snap back to reality

Toute bonne chose a une fin.  Après 2 semaines de vacances, la réalité nous fouette en pleine face, de retour à la routine des lunchs, de la garderie, du 8h30 – 4h30 et des soupers vite fait, bien fait.  C’est pas agréable mais les factures ne se paieront pas d’elles-mêmes!

Vous êtes-vous ennuyé?  Je ne vous ai pas oublié,  je n’ai pratiquement pas eu le temps de mettre mon blogue à jour durant mes vacances.  Mais ce n'est pas parce que je n'ai rien publié que mon cerveau n'a pas continué de réfléchir.  J'ai remarqué entre autres que notre vie est composée de paradoxe.

Pour commencer, j’étais en vacances pendant 2 semaines.  J’ai donc eu 80 heures supplémentaires de temps libre.  100 si on ajoute le traffic.  Et malgré tout ce temps libre, je n’ai pas eu le temps de mettre mon blogue à jour.  Pauvre vous, ça doit être difficile de ne pas avoir de mes nouvelles pendant 2 semaines!  J’imagine que j’aurais pu prendre le temps mais je passe ma vie devant un écran d’ordinateur alors quand j’ai la chance de ne pas avoir 1.3 million de pixel qui me dévisage, ben je la prends.

Ensuite, on est allé à Montréal et un mendiant me tend sa casquette en me demandant un peu de change.  Je l’ignore en me disant littéralement : «  je ne peux pas lui donner mon change, j’en ai besoin pour le tip de la femme de chambre et des valets de chambres à l’hôtel ».  Parce que dans notre société, c’est correct de ne pas donner de change à ceux qui en ont vraiment besoin ou du moins, personne ne le remarquerait tandis qu’il faut être vraiment cheap pour ne pas laisser de tip à des employés bien rémunérés.  Trouvez la logique?

Pour se rendre à Montréal on s’est bien sûr fier au GPS de mon ami parce qu’on n'est plus capable de figurer comment se rendre à destination sans lui.  Le paradoxe du GPS, c’est que même si on connait le chemin, on aime mieux se fier à lui et faire les petits détours qu’il nous fait faire.  Quand on roule sur la 15 vers la 40 et qu’il nous dit de sortir sur la 640 pour aller prendre la 13 qui nous mènera vers cette même 40 mais 10 km de traffic plus loin, c’est clairement un pas en arrière en ce qui a trait aux instincts humains.

Et finalement, des vacances c’est plaisant… quand on a de l’argent pour en profiter.  Des vacances éternelles, ça existe mais il faut être patient pour pouvoir se le permettre, on appelle ça la retraite.  Si vous êtes pressés, il y a un autre type de vacances éternelles, on appelle ça l’aide sociale mais ça n’a rien de plaisant.  Revenir regarder un écran après 2 semaines de repos, c’est pas facile mais c’est la seule façon qu’on peut se permettre d’avoir encore 2 semaines l’an prochain!

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