26 avril 2012

Le syndrome de la page blanche

L’été passé, j’avais beaucoup de choses qui me trottait dans la tête alors je me suis dit « je vais me partir un blogue qui va me servir de thérapie car je vais me vider le cœur sur plusieurs sujets qui m’agace. »  Je suis donc parti en feu en écrivant en moyenne un message par semaine pendant les 3 premiers mois et soudainement, le syndrome qui frappe tous les auteurs, tous les écrivains, tous les jounalistes et tous les blogueurs m’a frappé en pleine face : le syndrome de la page blanche. 
Soudainement l’inspiration a disparu.  Je ne sais pas si c’est dû au fait que j’ai eu un deuxième enfant et que mon temps libre a soudainement disparu ou simplement dû au fait que ma vie est soudainement devenu monotone.  Peu importe la cause, la seule chose que j’ai à dire aujourd’hui, c’est que j’ai pas grand-chose à dire! Ironique non?
Je pourrais très bien vous parler des séries éliminatoires mais je n’ai pas suivi la saison du tout cette année.  Dire que Montréal veulent échanger leur gardien numéro 1 Patrick Roy… Quoi? il ne joue plus? Heille c’est dire à quel point je ne suis pas au courant du hockey cette année!  Mais pourtant, j’entends toujours parler de lui dans les médias?
Je pourrais aussi vous parler de notre mariage qui s’en vient parallèlement à la vente de notre maison qui coïncidera avec l’achat de notre nouvelle maison.  Tout ça mis ensemble, ça fait beaucoup de planification et certains croiront que nous sommes fous de tout faire ça en même temps et je vous le confirme, nous sommes bel et bien fous.  On a été diagnostiqué hier.  C’est beaucoup de chose à faire en même temps mais pour citer Louis-José Houde, on va faire comme un plaster : d’un ptit coup sec.  Ensuite, il nous restera simplement à relaxer dans notre nouvelle demeure en tant que jeune couple marié… bon ok pas si jeune que ça, mais pas si vieux que ça non plus.  Quand on y pense, les gens des générations qui nous ont précédées ne vivaient ensemble qu’après s’être mariés donc c’est un peu comme si on faisait comme eux.
Je pourrais aussi vous parler de la grève étudiante mais comme j’en ai ras-le-bol d’en entendre parler et par respect pour mon lectorat qui vient se divertir, je vais résumer ma pensée en une phrase : le vin des 2 clans doit être dissout avec de l’eau.
Je pourrais vous parler de bien d’autres sujets mais ce ne serait que du remplissage comme Call TV, comme des céleris dans un plateau de crudité, comme du sel dans des sauces en sachet, comme les statistiques de victoires d’un club en situation de désavantage numérique à déficit d’un but avec 8 joueurs blessé et un coach frustré présenté par Dodge pendant les temps d’arrêt au hockey, comme la programmation de l’après-midi sur à peu près toutes les chaînes télévisuelles.  Ça n’intéresse à peu près personne mais il faut remplir les trous.
Finalement, je pourrais vous parler de bien des choses mais je vais choisir de laisser ma page blanche.  Ne vous-surprenez pas si j’écris moins souvent, je ne voudrais simplement pas que la quantité prenne le dessus sur la qualité.

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